L’après hospitalisation
Lorsque l’hospitalisation prend fin, le patient peut poursuivre ses soins sur l’une des nombreuses structures extrahospitalières dont dispose l’hôpital.
Quelles sont les structures pouvant accueillir votre proche à sa sortie de l’hôpital ?
Sur l’indication du médecin qui l’aura suivi durant son hospitalisation, il pourra être orienté sur l’une de ces structures :
- Les Centres Médico-Psychologiques (C.M.P) proposent des consultations, des entretiens, des soins avec divers professionnels.
- Les Centres d’Accueil Thérapeutique à Temps Partiel (C.A.T.T.P) proposent des accompagnements à la vie sociale individuels ou en groupe.
- Les Hôpitaux De Jour (HDJ) offrent des soins polyvalents individualisés en journée.
Attention ! La fin de l’hospitalisation n’implique pas forcément la fin de la mesure de soins sans consentement. Celle-ci peut prendre des formes autres. C’est ce que l’on appelle « le programme de soins »
Le programme de soins :
Lorsque l’état de santé du patient s’améliore, le médecin peut choisir de modifier la prise en charge en mettant en place un programme de soins. Dans ce cas, le patient devra être autorisé à sortir au moins une fois plus de 48 heures tous les douze jours.
Le programme de soins est défini par le psychiatre qui détermine la prise en charge. Celui-ci peut prendre effet à l’issue de la période d’observation de 72h. Il peut être d’une durée déterminée ou indéterminée.
Le programme de soins peut prendre différentes formes : hospitalisation de jour, de nuit, de semaine, en soins à domicile, en suivi ambulatoire et/ou en consultation au CMP.
Il peut être modifié via un « programme de soins modificatif » pour lui permettre d’être adapté à l’évolution de l’état de santé du patient. En fonction de l’état de celui-ci le médecin peut, soit mettre fin au programme de soins, soit demander la réintégration du patient à l’hôpital.
Le programme de soins n’étant pas considéré comme une mesure privative de la liberté d’aller et venir, le juge ne le contrôle pas de façon obligatoire, mais uniquement en cas de demande du patient, de son tuteur, curateur ou d’un proche.